@Tallulah le voila ton texte
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Bonjour tout le monde . Joyeux Dimanche à tous . 😉
Voici mon texte . En musique c'est toujours mieux !
Un jour, au détour d'un sentier escarpé, il croisa une procession. Des femmes vêtues de boubous colorés, leurs visages ornés de peintures rituelles, avançaient en cadence. Plus tard, il sut que chaque couleur, chaque symbole, racontait une histoire, un lien indéfectible avec le passé.
Leurs chants, mélopées envoûtantes, se mêlaient au son des tambours. Joseph fut saisi par la beauté de cette scène, par l'énergie qui émanait de ces êtres.
Il s'approcha, le cœur battant, et fut accueilli avec bienveillance. On lui offrit l'hospitalité, on partagea avec lui les repas simples et savoureux, les récits transmis de génération en génération. Il apprit les noms des plantes, des animaux, des étoiles. Il découvrit la force des liens qui unissaient cette tribu, leur respect pour la nature, leur sagesse.
Un soir, autour d'un feu crépitant, un vieil homme lui raconta l'histoire du coupe-coupe, cette lame tranchante qui servait à la fois d'outil et d'arme. Il lui expliqua que le coupe-coupe était le symbole de la force et de la protection, mais aussi de la responsabilité.
Il lui enseigna que chaque action avait une conséquence, que chaque mot pouvait blesser ou guérir.
Joseph, l'écrivain solitaire, avait trouvé sa tribu, mieux encore, une famille. Il avait par dessus tout trouvé l'inspiration qu'il cherchait, celle qui lui permettrait d'écrire des romans qui vibreraient au rythme de l'Afrique, qui raconteraient la beauté et la complexité de ce continent et rappelleraient l'importance de l'harmonie entre l'homme et la nature.
yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees! merci
@Tallulah
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Dans la charmante ville d'Arles, où les rayons du soleil provençal dansent et chantent sur les pavés anciens, vivait une jeune femme nommée Lila . Elle possédait une petite boutique pittoresque, nichée au cœur des ruelles fleuries, qu’elle avait nommé tout naturellement "Tentations sucrées". Sa spécialité ? Des créations artisanales à base de chocolat et de bonbons, mais bien plus encore , de véritables œuvres d'art gustatives.
Pour Lila , le chocolat, , n’était pas un banal ingrédient. C'était une matière noble qu'elle façonnait avec amour et précision. Des ganaches onctueuses aux truffes délicates, chaque morceau racontait une histoire de saveurs intenses et réconfortantes. Elle connaissait tous les secrets des fèves, les nuances subtiles des pourcentages de cacao, et savait comment les marier à merveille avec des notes tantôt fruitées, épicées ou florales.
Les bonbons, quant à eux, étaient l'expression de sa fantaisie , de ses souvenirs d’enfance et de sa joie de vivre. Des caramels fondants aux nougats croquants, des pâtes de fruits éclatantes aux guimauves aériennes. Chaque confiserie était une explosion de couleurs et de textures en bouche. Oui, Lila était une authentique passionnée . Elle adorait créer des assortiments ludiques, des bouquets de saveurs qui rappelaient les fêtes d'enfance et les douceurs partagées.
Un jour de printemps, alors que les glycines embaumaient l'air, un homme entra dans la boutique .
Il s'appelait Antoine . C’était un artiste peintre, récemment installé à Arles, attiré par la lumière unique de la région. Ses yeux, aussi profonds que le chocolat noir le plus intense, s'illuminèrent en découvrant les étalages colorés de "Tentations sucrées".
Antoine était un taiseux, comme on dit , mais son regard en disait long. Il fut immédiatement captivé par la passion qui émanait de Lila lorsqu'elle parlait de ses créations. Il observa avec fascination ses gestes précis lorsqu'elle nappait une praline de chocolat brillant ou disposait avec soin des bonbons aux couleurs vives dans une bonbonnière élégante.
Au fil des jours, Antoine devint un habitué de la boutique. Il venait souvent déguster une tablette de chocolat noir intense, tout en ne manquant pas d’observer Lila travailler.
Parfois, il osait lui demander conseil sur un accord de saveurs, et leurs conversations, d'abord timides, se prolongeaient peu à peu. Ils parlaient de leurs passions respectives : la couleur et la lumière pour lui, le goût et la texture pour elle. Ils découvraient une sensibilité commune, une appréciation pour la beauté dans les détails.
Un après-midi, Antoine offrit à Lila un croquis rapide qu'il avait fait d'elle, absorbée dans son travail, un sourire doux illuminant son visage. Elle fut touchée par ce geste délicat. De son côté, elle commença à lui préparer des petites attentions : une boîte de ses meilleurs chocolats, un assortiment de bonbons aux saveurs de fruits qu'il aimait particulièrement.
Leur amour naquit ainsi, doucement, comme un caramel qui fond en bouche, avec la richesse du chocolat noir et la légèreté sucrée des bonbons. Ils se découvrirent des âmes sœurs, deux artistes à leur manière, chacun cherchant à créer de la beauté et du plaisir dans son domaine.
Ils passaient des heures ensemble, Lila lui racontant les origines de ses fèves de cacao préférées, Antoine lui expliquant les nuances d'une touche de couleur sur sa toile.
Ils se complétaient et s’inspiraient mutuellement……………..Magie du chocolat !
Pendant ce temps, et depuis ce temps, dans la petite boutique « Tentations sucrées » chocolats et bonbons continuèrent de raconter, à tous les gourmands qui voulaient bien leur prêter oreille , qu’une vie sans chocolat est une vie à laquelle manque l’essentiel.
@Delnis il manque le début ceci dit
Coooool ! Manque plus que mon texte avec les chocolats
@papaye revoila ton texte
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Afrique - Boubou - Tribu - Rougeoyante - Coupe-coupe.
Kouakou en avait plein le dos ! Il ne supportait plus l'humeur chagrine de Konate. Ce rabat-joie refusait de se joindre aux copains pour une partie de kudoda ou taper dans le ballon au terrain vague.
Il ne savait plus que rebattre les oreilles de Kouakou avec ses rêves impossibles de retourner en Afrique pour retrouver ses potes de la tribu Koulango. Il était inépuisable sur les souvenirs des chasses au varan, ou des veillées au village, à tisonner les braises rougeoyantes et pétillantes en écoutant les histoires des anciens.
Kouakou, lui, était heureux, serein. Il appréciait cette nouvelle vie, où tout ou presque était à découvrir, à apprendre,
Dès le premier jour, il avait troqué son boubou traditionnel contre un jean et un polo... il ressemblait maintenant aux autres enfants du quartier !
Un quartier, vivant où de très belles voitures circulaient à longueur de journée. Et sur des routes où leur passage ne soulevait pas de poussière de latérite !
Au village, on allait chez Ali, on y trouvait de tout. Ici, dans un bazar, on trouve des vêtements. Dans un autre bazar, il y a de l'alimentation, dans le bazar suivant il y a des barbiers... Au village, c'est Mamadou qui coupait les cheveux de tout le monde, sur la place.
Au fait, m'a demandé Kouakou, où pourrais-je acheter un coupe-coupe ?